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2.500 retours volontaires en 2019

20/01/2020
Fedasil continue à sensibiliser les personnes sans permis de séjour et à améliorer le soutien à la réintégration dans les pays d’origine.

En 2019, 2.426 personnes au total ont décidé de retourner volontairement dans leur pays d’origine. La majorité d’entre eux (63 %) sont des personnes sans permis de séjour, qui n’ont pas demandé l’asile en Belgique. Les demandeurs d’asile, en cours de procédure ou dont la demande a été rejetée, représentent quant à eux 37 % des retours.

Par rapport à l’année précédente, Fedasil note une baisse de 19 % des retours volontaires. Une diminution qui se reflète au niveau des demandeurs d’asile, déboutés ou non, qui sont de moins en moins nombreux à choisir le retour volontaire, mais également au niveau des pays de destination. En effet, en 2018, la Géorgie était la première destination, avec 432 retours volontaires. En 2019, les Géorgiens n’étaient plus qu’une centaine à retourner. Il en est de même des Ukrainiens qui étaient 47 % de moins à retourner en 2019.

Néanmoins, davantage de retours ont été organisés vers certaines destinations en 2019. C’est le cas pour certains pays d’Amérique latine (Brésil, Colombie, Pérou, El Salvador, Venezuela) mais également pour la Russie et l’Afghanistan.

Le rapport détaillé se trouve en annexe.

Sensibilisation et information

En 2019, Fedasil et ses partenaires ont continué à poursuivre la sensibilisation des personnes sans permis de séjour. Des séances d’information sont en effet régulièrement organisées pour le personnel de première ligne qui est en contact avec ce public.

Fedasil a par ailleurs élargi son réseau en collaborant avec de nouveaux partenaires locaux (villes et société civile) : la commune d’Anderlecht, la ville de Liège, le Bureau de soutien à l’asile et la migration à Malines et le CAW Limbourg. L’objectif de ce réseau est d’informer un maximum de personnes sur les possibilités du retour.

Soutien à la réintégration

Le soutien à la réintégration concerne environ 45 % des personnes retournant volontairement. La réintégration permet de répondre aux problèmes que rencontrent les migrants à leur retour : recherche d’un emploi, lancement d’un micro-business, rénovation ou location d'une habitation, frais médicaux… Le suivi de ce soutien est assuré sur place par les partenaires locaux de Caritas International et de l’Organisation internationale pour les Migrations (OIM). 

Fedasil recueille régulièrement les histoires des personnes qui retournent dans leur pays d’origine avec un soutien à la réintégration. Découvrez-les sur le site retour volontaire.