Projets
Pour les projets internationaux, consultez la section Fedasil, Union Européenne et retour.
Chaque année, Fedasil finance divers projets autour du retour volontaire et de la réintégration. Il y a d’un côté les projets ancrés localement qui permettent d’atteindre plus largement les migrants et les associations présents en Belgique en les informant sur le retour volontaire, et de l’autre, les projets davantage axés sur la réintégration et proposant un soutien spécifique dans certains pays d’origine.
Réseau CONEX
Fedasil collabore avec des administrations et des organisations au niveau local, dont font partie les villes d’Anvers, Gand, Charleroi, Liège et la commune d’Anderlecht, ainsi que des organisations actives à Bruxelles et à Anvers. Leur rôle : s’assurer que les services de leur administration et les diverses organisations actives dans la région soient bien informés sur le programme de retour volontaire. Le but est que ceux-ci puissent à leur tour informer les migrants et les renvoyer vers les bureaux où un retour volontaire peut être organisé.
Approche pays de retour
Au niveau de la réintégration, Fedasil poursuit une nouvelle approche pour certains pays de retour. Celle-ci se veut complémentaire au programme de réintégration existant et permet de répondre aux besoins spécifiques propres à un retour volontaire et à la réintégration dans un pays d’origine bien précis. Les différentes méthodes sont mises en œuvre par les deux partenaires de Fedasil pour la réintégration, à savoir l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) et Caritas International. Un migrant qui retourne volontairement vers l’un de ces pays et qui a accès à l’aide à la réintégration peut donc demander de recevoir un soutien spécifique. En fonction du pays concerné, ce soutien peut consister en un hébergement temporaire à l’arrivée, un suivi actif pour la recherche d’un emploi, une mise en contact avec des consultants en micro-business et avec d’autres personnes ayant développé une activité similaire, etc.
Notoriété et image du retour volontaire
L’Université de Louvain a conduit en 2015 une enquête sur la notoriété et l’image du retour volontaire auprès des migrants en situation irrégulière et de leurs représentants (formels et informels). Les zones couvertes par cette enquête sont les régions d’Anvers et de Bruxelles. Les responsables du projet ont formulé des recommandations ciblées sur base des résultats de leur enquête.
Plus d’informations : résultats de l’enquête.