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Accompagnement et information

Le retour volontaire est accessible tant aux demandeurs de protection internationale qu’aux migrants en situation irrégulière. Les conseillers en retour sont chargés d’informer et d’accompagner ces personnes.

Le trajet de retour pour les demandeurs d'asile

Tout au long de leur parcours, les demandeurs de protection internationale sont informés sur la possibilité du retour volontaire à plusieurs moments clés :

  • Lors de l’enregistrement de leur demande de protection internationale à l’Office des Étrangers
  • Lors de l’intake par le travailleur social
  • Après une décision négative du Commissariat général aux réfugiés et aux apatrides
  • Après avoir introduit un recours au Conseil du Contentieux des Étrangers
  • Après une décision négative définitive du Conseil du Contentieux des Étrangers

Les résidents ayant reçu une décision négative définitive sont désignés à une place ouverte de retour (POR). Les places ouvertes de retour se trouvent dans des centres d’accueil de Fedasil.

Le trajet POR permet aux résidents de comprendre pourquoi ils ont reçu une décision négative, quelles options s’offrent à eux et quelles en sont les conséquences. Les résidents reçoivent un soutien pour réfléchir à leur avenir et peuvent séjourner dans la place POR pendant 30 jours pour prendre une décision.

Un ou une collègue de Fedasil et un ou une coach ICAM de l’Office des Étrangers les accompagnent. Si les résidents décident de retourner dans leur pays d’origine, le retour est organisé depuis une place ouverte de retour.

Le trajet de retour et le fonctionnement des places de retour sont expliqués aux demandeurs de protection internationale via une fiche informative disponible en 11 langues. 

Accompagner les migrants en situation irrégulière

Le retour volontaire doit rester le plus accessible possible pour toutes les personnes qui se trouvent en dehors du réseau d’accueil. Fedasil dispose de 5 guichets situés à Bruxelles, Gand, Anvers, Charleroi et Liège. Des organisations partenaires habilitées à organiser un retour volontaire sont également présentes dans d’autres villes. 

Fedasil collabore avec des administrations et des organisations au niveau local (réseau CONEX) dont font partie les villes d’Anvers, Gand, Charleroi et Liège ainsi que la commune d’Anderlecht. Leur rôle : s’assurer que leurs différents services administratifs et les organisations actives dans la région soient bien informés sur toutes les options, les trajets et les programmes possibles, y compris le programme de retour volontaire. Le but est que ces administrations et ces organisations puissent à leur tour informer les migrants et les référer correctement.

En outre, les coaches ICAM de l’Office des étrangers suivent les migrants qui ont reçu un ordre de quitter le territoire et qui séjournent aussi bien dans le réseau d’accueil qu’en dehors. Les coaches ICAM accompagnent les personnes isolées et les familles en séjour irrégulier et cherchent avec elles une solution durable. Si un séjour continu s’avère impossible, les coaches informent les migrants sur le retour volontaire et les réfèrent à un conseiller en retour de Fedasil.

Les conseillers en retour de Fedasil

Les conseillers en retour de Fedasil travaillent dans les centres d’accueil ou les guichets retour et soutiennent les initiatives locales d’accueil (ILA). Les conseillers en retour se chargent d’informer les migrants, d’enregistrer et d’évaluer leur demande, d’organiser le voyage de retour proprement dit et d’évaluer les possibilités de réintégration dans leur pays d’origine. Leur rôle est donc d’éliminer tout ce qui fait obstacle au retour volontaire. Cependant, c’est au migrant de s’occuper de l’obtention des documents de voyage.

Les conseillers en retour ont le devoir de partager leur expertise avec les différents partenaires de retour et organisent à cette fin des formations pour le personnel des ILA, des CPAS… Ces formations visent à faciliter la discussion sur le retour volontaire et à trouver la meilleure façon d’aborder le sujet auprès des migrants.