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Réinstallation : arrivée de 52 Congolais en Belgique

18/11/2013
52 réfugiés congolais sont arrivés en Belgique dans le cadre du programme de réinstallation. Il s’agit du deuxième grand groupe de 2013, qui succède donc à celui des 31 réfugiés burundais arrivés en Belgique au mois de juin.

Composition du groupeLes 52 Congolais arrivés mi-novembre en Belgique viennent de deux camps de réfugiés situés dans la région de Muyinga (nord-est du Burundi) : il s’agit des camps de Gasorwe et de Musasa. Le groupe est composé de onze familles, sélectionnées lors d’une mission menée par le CGRA en octobre sur base des dossiers proposés par l’UNHCR.Les familles sont des couples avec enfants ou, pour la plupart, des femmes seules avec enfants, parfois sur trois générations. Le comité d’accueil qui les attendait à l’aéroport était composé des acteurs ayant assuré leur sélection et leur orientation culturelle, ainsi que des personnes censées assurer leur premier accueil.Huit des onze familles reçoivent un premier accueil dans le centre Fedasil de Pondrôme (Beauraing), tandis que les trois autres familles sont reçues dans le centre Fedasil de Saint-Trond. Leur séjour en centre d’accueil est prévu pour une durée de six semaines et leur déménagement vers un logement pourvu par un des CPAS candidats se fera dès le début de la nouvelle année. Ce premier accueil permet de mettre en œuvre le trajet d’intégration prévu pour les familles et d’assurer la rentrée scolaire des plus jeunes.Mission d’orientation culturelle de FedasilComme pour le groupe de Burundais en Tanzanie cet été, Fedasil a organisé une mission d’orientation culturelle.Au cours des quelques jours précédant leur départ pour la Belgique, les Congolais ont pu avoir un aperçu de la vie dans leur futur pays d’accueil. À cet effet, les collaborateurs de Fedasil ont animé différentes activités didactiques portant sur l’une ou l’autre facette de notre société : le logement, l’emploi, l’éducation, les normes et valeurs, le coût de la vie, le regroupement familial, le sport, etc. Par exemple, les familles ont dû associer des images représentant des vêtements et des accessoires avec l’une des quatre saisons pour comprendre les effets des variations saisonnières, ou encore attribuer des prix à des produits alimentaires classiques, placer la photo de leurs enfants dans le niveau scolaire adéquat, mimer une activité sportive, etc.Après chaque activité, une discussion sur le thème abordé a été menée et les réfugiés ont pu poser toutes leurs questions. Un interprète était présent pendant les trois jours pour garantir une bonne communication. Le dernier jour, un diaporama qui récapitulait toutes les informations qu’ils avaient reçues leur a été présenté.