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Mission de réinstallation au Liban

06/09/2017
Fedasil participe actuellement à une mission de réinstallation de réfugiés syriens du Liban vers la Belgique.

Comme d’autres pays européens, la Belgique organise régulièrement des opérations de réinstallation de réfugiés, en collaboration avec l’UNHCR et l’Union européenne.

Depuis fin août, des collaborateurs de Fedasil et d’autres instances d’asile sont au Liban pour sélectionner et informer un groupe d’environ 150 réfugiés Syriens qui rejoindront prochainement notre pays.

Dans le cadre de cette mission, Fedasil se charge d’une part du screening médical des réfugiés, et d’autre part de les informer sur leur vie future en Belgique.

Screening médical
L’examen médical des réfugiés concernés par la réinstallation permet à Fedasil d’identifier d’éventuels cas vulnérables et de prévoir un accueil adapté une fois qu’ils arrivent en Belgique. Ce screening se déroule au moment où le Commissariat Général aux Réfugiés et aux Apatrides (CGRA) se charge de la sélection des réfugiés.

Orientation culturelle
Avant le départ vers la Belgique, Fedasil propose aux réfugiés une session ‘d’orientation culturelle’. L’objectif est de leur donner une image réaliste de leur vie future en Belgique mais aussi des infos pratiques sur le voyage, le premier accueil et l’intégration dans notre pays. Les sujets abordés sont leurs droits et devoirs, l’enseignement, l’emploi, les soins de santé, le coût de la vie, les normes et valeurs, etc.

Le secrétaire d’Etat à l’Asile et la Migration, Theo Francken, s’est rendu au Liban et a assisté ce 6 septembre à une session d’information organisée par Fedasil.

1.050 réfugiés syriens
La Belgique s’est engagée à réinstaller en 2017 plus de 1.000 réfugiés syriens sur son territoire. Ces réfugiés viennent de Turquie, du Liban et de Jordanie. Près de 800 Syriens sont déjà arrivés dans notre pays cette année

La réinstallation (‘resettlement’) consiste à sélectionner et à transférer des réfugiés d’un pays où ils ont cherché protection vers un pays tiers. Le projet offre de cette manière une solution aux réfugiés qui dans le pays de premier accueil ne peuvent compter sur une protection suffisante ou qui n’ont aucune perspective d’intégration.