Re\turn - introduction

 

Re\turn

En 2025, des dizaines de millions de personnes ont quitté leur foyer. Elles ont fui, ont été chassées, sont parties. Certaines sont arrivées en Europe dans l’espoir d’y trouver la paix, des opportunités, un avenir. Beaucoup ont fini par rentrer volontairement, car rester n’était pas une option.

À la demande de Fedasil, le photographe Carl De Keyzer et la journaliste Catherine Vuylsteke ont fait le portrait de treize hommes, femmes et familles. Originaires d’Arménie, du Brésil, du Rwanda, du Salvador et des Balkans, ces personnes ont décidé que le retour était la seule option possible, même si cette décision a été douloureuse à prendre.

Re/Turn montre les visages et les histoires qui se cachent derrière les chiffres. Des vies en mouvement, entre espoir et perte. Le retour est rarement la fin d’une histoire.

Retour volontaire

Depuis 2001, l’agence fédérale Fedasil coordonne les programmes belges de retour volontaire, en collaboration avec l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et Caritas International. Avant leur départ, les personnes qui retournent chez elles bénéficient d’un accompagnement personnalisé et d’une prime de retour limitée ; à leur arrivée, elles reçoivent une aide pratique à la réintégration. Des partenaires locaux les aident à trouver un logement, à lancer une entreprise ou à traiter leurs problèmes médicaux. En 2024, un soutien à la réintégration a été accordé dans pas moins de 76 pays. La moitié des personnes parties séjournaient en situation irrégulière dans notre pays, plus d’un quart étaient des demandeuses et demandeurs d’asile déboutés et le reste était encore en procédure d’asile.

Cette exposition vous montre comment les personnes retournées prennent un nouveau départ dans leur pays d’origine.