« Je suis en contact quasi permanent avec les résidents, je crée une relation de confiance avec eux, ce qui est très important. J’essaye de les aider à voir la vie autrement que juste la vie dans un centre. Je fais en sorte de leur montrer qu’il y a une vie en dehors de celui-ci, je les pousse à l’autonomie. Voir un résident qui avait du mal à se lancer atteindre ses objectifs, c’est tellement gratifiant, ça veut dire que la mission est accomplie. La gratitude, les sourires sur les visages, les oublis des tracas du quotidien… C’est dans ces moments que je me dis que je suis vraiment là pour quelque chose. Quand un résident me dit qu’il a confiance en moi, ce n’est que du positif ».

En tant qu’AVQ, Alex met également divers projets en place :

« Dans le passé j’ai travaillé sur un projet de salle de sport pour les résidents, ainsi que mis en place des cours pour passer le permis de conduire. Pour cette année 2023, mon projet est de créer du lien entre deux publics marginalisés. J’aimerais que nos résidents aillent à la rencontre d’un public atteint de handicap mental autour d’ateliers et d’activités, réaliser une forme de parrainage entre eux ». 

Pour Alex, son plus gros challenge au quotidien c’est justement de créer des projets qui ne se réaliseront peut-être pas.

« Le plus difficile c’est quand je monte des projets avec un résident, et que la décision négative quant à sa procédure tombe. Tous les plans qui étaient prévus tombent alors à l’eau. Mais je ne me décourage pas pour autant, continuer à accompagner nos résidents est ce qui compte le plus pour moi ».