Le Centre Fedasil de Glons a vécu beaucoup de changements, ces derniers mois. Pour rappel, en décembre dernier, le centre devenait un centre d’urgence. Des chapiteaux prenaient place sur le parking afin d’accueillir familles, femmes et enfants. Une solution de fortune pour répondre à la crise migratoire et ne pas laisser des enfants et leur famille à la rue. Pour l’équipe, ce fut toute une réorganisation. Une équipe soudée qui s’est donné la mission de faire son possible pour accueillir au mieux les résidents dans des conditions particulières. Trois fois par semaine, les demandeurs de protection internationale arrivent ou partent. Certains restent peu de temps d’autres des semaines voir des mois… Pendant cette période, des travaux d’aménagement et de sécurisation sont entrepris dans les bâtiments par la Défense Nationale. Le centre est enfin raccordé à l’eau courante. Fin février, les résidents quittent les tentes et s’installent dans les chambres du bloc A. Le restaurant et le bloc B sont toujours en travaux. Mi-mars, nouveau changement de centre d’urgence, le centre de Glons passe en phase 1, c’est-à-dire en centre d’arrivée. Comme le Petit Château à Bruxelles, Glons est un centre de transit où les demandeurs de protection internationale sont en attente d’une place dans un centre définitif, c’est-à-dire un centre de phase 2. Les résidents sont toujours dans l’attente d’un départ pour un centre définitif, où les enfants pourront être scolarisés, où ils auront un accompagnement social dans le cadre de leur procédure de demande d’asile, etc. C’est à cette période, que le centre de Glons va accueillir les premiers hommes seuls. Pour certains, cela fait 9 mois qu’ils vivent dans la rue. Nous voici en juillet et le centre de Glons est officiellement un centre de phase 2 depuis la fin du mois de juin. Finis les tentes ! Elles ont disparu du paysage… Des chantiers sont toujours en cours et de nombreux projets sont en réflexions. L’équipe se renforce. De nouveaux collaborateurs vont venir l’étoffer et elle pourra pleinement se dévouer à sa tâche d’accueil des résidents qui pourront suivre des formations, des cours de français, aller travailler, … Quant aux enfants, ils sont heureux à l’idée de rejoindre les bancs de l’école à la rentrée prochaine.