Accueil

Nos bénévoles cherchent du logement.

02/02/2015

Prenons l’exemple de Philippe Leysen, âgé de 28 ans. Il est deux fois chef de petite entreprise et il trouve quand même le temps de se consacrer une demi journée à aider les résidents qui peuvent quitter le centre à trouver un logement abordable. « On  a eu de la chance à être né au bon endroit. Avoir les capacités de faire plusieurs activités au même temps et s’occuper seulement de soi-même est un peu égoïste. »
Qu’est-ce qui te motive? «Chaque rendez-vous téléphonique que tu réussis à faire aboutir a comme un goût de victoire. Cela te met du boume au coeur quand tu sais offrir un besoin de base. Et les conversations avec le personnel te donnent une vue sur les coulisses et une satisfaction intellectuelle.»
Quel est votre façon de travailler?« Les assistants sociaux envoient les résidents qui peuvent quitter notre centre au service logement. Je parle le français, l’anglais et le néerlandais ce qui peut servir dans un premier temps. Alors les demandeurs d’asile s’entraident et servent d’interprète entre eux, par exemple en arabe. J’aide une famille Iraquienne, un Sri Lankais, un Serbe,… .En ce moment, on a surtout des Syriens, la file d’attente est passée de 3 à 10 personnes. Dès la première visite, leurs demandes sont spécifiques: «Je souhaite vivre à Schaerbeek pour ce prix-là.» Après un moment les résidents sont plus relax dans leurs critères de recherche. Bruxelles et Anvers sont des grandes villes ou on espère trouver du travail plus facilement car elles sont populaires. Et des villes comme Alost, avec de bons moyens de transport. Je stimule les demandeurs d’asile afin qu’ils trouvent de l’info sur le logement dans leurs communautés respectives. Le minimum de subsistance (817€ pour un isolé etc.) n’est pas le Pérou et les logements sur les sites web se trouvent dans une catégorie de prix plus haute. Si les gens ont déjà un peu d’argent cash pour la caution, cela pourrait aider. Je ne tourne pas autour du pot et je suis clair dès le début quand il s’agit de l’aide du CPAS. Ce qui est marrant, au début, tu reçois de temps en temps un jus de pomme, quand ils te connaissent mieux tu reçois un jus de pomme et un petit biscuit… .»
Vous ressentez la vocation de renforcer l’équipe des bénévoles (Annamaija, Anouk, Camille, Philippe, Lucia), ainsi que Sven (responsable logement), vous faites un mail à ferdinand.vlayen@fedasil.be .