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L'aide à la réintégration dans le pays d'origine est adaptée

15/05/2012
Le nombre de personnes qui choisissent une retour volontaire est toujours en hausse. Certains migrants reçoivent, en plus du voyage de retour, une aide à la réintégration lorsqu'ils arrivent dans leur pays. Cette aide est désormais conditionnée au statut du migrant: selon qu'il soit (ex-) demandeur d'asile ou migrant sans papier.

Au cours des quatre premiers mois de l'année 2012, 1.278 migrants ont décidé de retourner dans leur pays d'origine avec l'aide du programme de retour volontaire. Le nombre de retours volontaires est donc toujours en augmentation (+42% par rapport à la même période en 2011).

En Belgique, c'est Fedasil qui est l'instance responsable pour le retour volontaire. L'organisation pratique du voyage est confiée à l'OIM (Organisation internationale pour les migrations). Quasi tous les migrants - qu'ils soient (ex-) demandeurs d'asile ou migrants sans papier – peuvent entrer en ligne de compte pour un retour volontaire.

Les principaux pays de destination sont le Brésil, la Russie, l'Iraq, le Kosovo et l'Ukraine. On constate depuis peu une baisse des retours de personnes qui n'ont jamais demandé l'asile en Belgique, notamment des Brésiliens.

A côté du programme de retour de Fedasil, l'Office des étrangers organise régulièrement depuis fin 2011 des trajets en bus vers les Balkans. 392 personnes sont ainsi retournées en 2012.

Réintégration
Outre le voyage de retour, les migrants peuvent aussi bénéficier d'une aide à la réintégration. Cette aide matérielle (pas d'argent en liquide) leur est octroyée après leur arrivée au pays.

Fedasil vient de revoir l'aide à la réintégration. A partir du 15 mai 2012, l'octroi de cette aide dépend du statut du candidat au retour. Seuls les demandeurs d'asile et ceux qui viennent de recevoir un 'ordre de quitter le territoire' peuvent encore en bénéficier. Toutefois, les personnes vulnérables ont droit, quel que soit leur statut administratif, à l'aide prévue pour les 'groupes vulnérables' (mineurs non accompagnés, personnes malades, femmes enceintes…).

Les personnes qui n'ont jamais demandé l'asile (migrants sans-papier) n'ont plus droit à une aide supplémentaire, sauf le voyage retour. De même, plus aucune prime n'est accordée aux personnes provenant des pays 'sans visa', tel que le Brésil. Cette règle était déjà en vigueur pour les personnes des Balkans et est donc désormais élargie à tous les pays 'sans visa'.

En savoir plus? http://www.retourvolontaire.be/
Infos chiffrées? http://www.fedasil.be/fr/home/cijfers