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1/3 de personnes accueillies en moins en 2013

07/01/2014
En 2013, 15.455 demandeurs d'asile ont reçu une place d'accueil dans le réseau de Fedasil et ses partenaires.

La baisse des demandes d'asile observée en Belgique en 2012 puis en 2013 a pour impact direct une diminution du nombre de personnes à accueillir.62 personnes/jourEn 2013, Fedasil a désigné une place à 15.455 demandeurs d'asile, contre 22.589 personnes en 2012, soit une baisse de 32%. Ce chiffre est inférieur au nombre de demandes d'asile (15.840 dossiers en 2013) car le droit à l'accueil n'est plus automatique pour les personnes qui ont introduit une deuxième demande d'asile (ou ultérieure). Chaque jour, ce sont ainsi en moyenne 62 personnes qui ont intégré le réseau d'accueil, contre 92/jour en 2012.Pour la deuxième année consécutive, l'occupation dans les structures d'accueil est en baisse. En raison de l'accélération du traitement des demandes d'asile et de la mise en place du trajet de retour pour les personnes déboutées, les résidents quittent plus rapidement leur structure d'accueil. Fin 2013, 14.680 personnes étaient encore accueillies, contre 21.382 personnes fin 2012 (soit 6.702 personnes en moins).Réduire le réseau d'accueilFin 2013, le réseau comptait 21.037 places d'accueil pour les demandeurs d'asile et les autres étrangers ayant droit à l'accueil. Ces places sont réparties entre l'accueil d'urgence (400 places), les centres collectifs (11.018 places), des logements individuels (9.214 places) et les places de retour (405 places).Depuis mi-2012 Fedasil adapte son réseau d'accueil à cette tendance à la baisse des arrivées. Les centres d'urgence ouverts en période de crise sont progressivement fermés, de même que plusieurs centres réguliers et des logements individuels. La fermeture de places d'accueil se poursuit et l'objectif est de disposer d'un réseau qui corresponde mieux aux besoins, soit un total de 18.000 places.Toutefois, afin de pouvoir répondre à une éventuelle crise, des 'places tampon' sont prévues (1.800 places supplémentaires): il s'agit de places inoccupées mais qui peuvent être rapidement opérationnelles en cas d'afflux importants et imprévus de demandeurs d'asile. Ce mécanisme rendra le réseau d'accueil plus flexible.Les statistiques en matière d'accueil sont disponibles ici.