« À mon retour, j’ai fait installer l’électricité dans ma maison. Le soutien à la réintégration a donc été employé à très bon escient ; je me demande comment j’ai pu me passer d’électricité pendant si longtemps. »
Rosa (°1977) – Salvador
« Retourner seule à La Isla La Pirraya a été mon premier choix personnel. Le choix d’une vie à moi, loin de l’existence oppressante dans un centre d’accueil belge. Livrée à la mauvaise humeur et aux crises de mon mari, j’attendais en vain l’avenir. Malgré le soutien à la réintégration, ce n’est pas facile ici en raison de l’insécurité et des problèmes d’argent. Deux de mes fils vivent sans papiers dans le Tennessee. Lorsqu’ils travaillent, ils m’envoient 200 dollars par mois. Ça aide. Mais nos contacts sont rares et ils me manquent beaucoup. »