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Voyage de retour

Pour l’organisation du voyage, Fedasil collabore avec l’OIM (Organisation internationale pour les Migrations) qui se charge de réserver les vols et d’accompagner le migrant jusqu’au point de départ, ainsi qu’à l’arrivée à la destination finale et, si nécessaire, lors des éventuelles escales.

Le programme de retour volontaire s’adresse à des migrants de toutes origines. Le voyage de retour se fait généralement par avion. Cependant, pour les pays du continent européen sans obligation de visa, le retour s’effectue en bus (pays des Balkans par exemple, sauf le Kosovo et l’Albanie).

Facilitation du retour

Tout est mis en œuvre afin d’ôter les obstacles que les migrants peuvent rencontrer entre leur décision de retourner et leur retour effectif :

  • L’OIM prend soin de réserver les trajets : billets d’avion ou tickets de bus jusqu’à la destination finale ;
  • Les conseillers tiennent les migrants informés ;
  • Si nécessaire, les migrants en situation précaire peuvent recevoir un accueil provisoire d’urgence ;
  • L’OIM veille au remboursement des documents de voyage ;
  • L’OIM rembourse également les transports nécessaires pour se rendre à l’aéroport ou à la station (jusqu’à 50 EUR par personne) ;
  • Un accueil et un accompagnement sont également prévus au départ et à l’arrivée, ainsi qu’un transport particulier pour les personnes qui ne peuvent pas se déplacer seules.

Le programme inclut également une prime de retour de 250 EUR par adulte (125 EUR pour une personne de moins de 18 ans), donnée au moment du départ. Cette prime est accordée uniquement aux ressortissants de pays soumis à l’obligation de visa : les pays membres de l’UE ainsi que les pays des Balkans, y compris le Kosovo, n’entrent donc pas dans cette catégorie.

Aspects pratiques

Il est demandé aux migrants de se présenter à l’avance au point de départ : trois heures avant le départ à l’aéroport de Zaventem pour les voyages en avion, et une demie-heure à l’avance à la Gare de Bruxelles-Nord pour les retours en bus. Pour pouvoir reconnaître le migrant, il lui est également demandé de porter de manière visible le sac plastique de l’OIM.

Sac plastique de l'OIM